Le métier de travel manager est
un métier assez récent en Europe. C'est avec
l'internationalisation de la fin du XX° siècle que les
grandes entreprises ont commencé à créer de tels
postes pour gérer les déplacements professionnels.
Aujourd'hui ce ne sont plus seulement
les grandes entreprises qui y ont recours mais également les
PME.
Le rôle du travel manager
Le travel manager gère la
politique voyage de l'entreprise et organise de A à Z les
déplacements professionnels. Il est en contact avec ses
fournisseurs, les agences de voyages et tout autre prestataire de
services qui peut entrer dans la réalisation du voyage d'affaires.
Son rôle va bien au delà
de la simple réservation de billets de transports ou d'hôtels. L'entreprise attend avant tout de lui qu'il
exerce un contrôle des coûts et trouve les meilleures
solutions aux meilleurs prix. Il doit négocier avec ses
interlocuteurs, assurer un suivi des dépenses des voyageurs,
effectuer un retour sur investissement...
Le métier de travel manager est
aussi un métier en constante évolution. Il doit sans
cesse s'adapter aux nouvelles technologies et innovations du marché.
Les entreprises toujours plus
conscientes de leur importance
Les voyages d'affaires sont nécessaires
à l'entreprise mais ils sont également très
couteux. C'est pourquoi le travail du travel manager est un travail
crucial pour l'entreprise, d'autant plus en période de crise
économique. Selon l' AFTM (Association française des
travels managers) « Lorsque la politique voyage est
optimisée, l’entreprise peut enregistrer des économies
de 8 à 12 % sur son budget voyage ».
Les hausses de salaires et l'évolution
des profils spécialisés recherchés pour ce type
de postes témoignent de cet intérêt croissant.
Les entreprises demandent encore plus
aujourd'hui à leurs travel managers un suivi des dépenses
effectuées : 63% des travel managers européens
surveillent les frais « ancillaires » (les
extras) de leurs voyageurs contre seulement 21% en Amérique du
Nord.
Et sur les 37% qui n'effectuaient aucun
contrôle de ce genre en 2011, 25% prévoyaient de les
instaurer en 2012 (étude 2011 sur les politiques voyages, GBTA
– Egencia).
Tout comme les voyageurs d'affaires,
les travel managers semblent soumis au stress. On attend beaucoup de leurs interventions tout en leur concédant de moins en moins de
moyens : moins de temps, moins d'argent...
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