Travel manager : rôle et importance

14 janvier 2013
  
Le métier de travel manager est un métier assez récent en Europe. C'est avec l'internationalisation de la fin du XX° siècle que les grandes entreprises ont commencé à créer de tels postes pour gérer les déplacements professionnels.
Aujourd'hui ce ne sont plus seulement les grandes entreprises qui y ont recours mais également les PME.

Le rôle du travel manager
Le travel manager gère la politique voyage de l'entreprise et organise de A à Z les déplacements professionnels. Il est en contact avec ses fournisseurs, les agences de voyages et tout autre prestataire de services qui peut entrer dans la réalisation du voyage d'affaires.

Son rôle va bien au delà de la simple réservation de billets de transports ou d'hôtels. L'entreprise attend avant tout de lui qu'il exerce un contrôle des coûts et trouve les meilleures solutions aux meilleurs prix. Il doit négocier avec ses interlocuteurs, assurer un suivi des dépenses des voyageurs, effectuer un retour sur investissement...

Le métier de travel manager est aussi un métier en constante évolution. Il doit sans cesse s'adapter aux nouvelles technologies et innovations du marché.

Les entreprises toujours plus conscientes de leur importance
Les voyages d'affaires sont nécessaires à l'entreprise mais ils sont également très couteux. C'est pourquoi le travail du travel manager est un travail crucial pour l'entreprise, d'autant plus en période de crise économique. Selon l' AFTM (Association française des travels managers) « Lorsque la politique voyage est optimisée, l’entreprise peut enregistrer des économies de 8 à 12 % sur son budget voyage ».

Les hausses de salaires et l'évolution des profils spécialisés recherchés pour ce type de postes témoignent de cet intérêt croissant.

Les entreprises demandent encore plus aujourd'hui à leurs travel managers un suivi des dépenses effectuées : 63% des travel managers européens surveillent les frais « ancillaires » (les extras) de leurs voyageurs contre seulement 21% en Amérique du Nord.
Et sur les 37% qui n'effectuaient aucun contrôle de ce genre en 2011, 25% prévoyaient de les instaurer en 2012 (étude 2011 sur les politiques voyages, GBTA – Egencia).


Tout comme les voyageurs d'affaires, les travel managers semblent soumis au stress. On attend beaucoup de leurs interventions tout en leur concédant de moins en moins de moyens : moins de temps, moins d'argent...

retour