Le tourisme d'affaires constitue un véritable atout pour l'économie d'un pays.
Sa clientèle tout d'abord possède un fort pouvoir d'achat. On estime en effet qu'un touriste d'affaires dépense en Italie deux fois plus qu'un touriste classique. Cette clientèle est également une clientèle non saisonnière, qui permet ainsi aux métiers du tourisme de rester actif pendant les périodes considérées comme « creuses » à savoir le printemps et l'automne.
Enfin, autre avantage pour l'économie touristique : la promotion d'un territoire. En venant dans une ville pour affaires, les touristes peuvent être amenés à y retourner pour leurs vacances ou tout simplement à prolonger leurs séjours.
Enfin, autre avantage pour l'économie touristique : la promotion d'un territoire. En venant dans une ville pour affaires, les touristes peuvent être amenés à y retourner pour leurs vacances ou tout simplement à prolonger leurs séjours.
Les retombées économiques sont considérables. Selon de récentes études, le tourisme d'affaires génère un chiffre d'affaires de plus de 6300 millions d'euros en Italie (source article Quality Travel).
Aux Etats-Unis mesurer la valeur économique des évènements professionnels et de leurs impacts sur le PIB, la création d'emplois... est une démarche essentielle. La France et l'Italie sont encore en retard par rapport à ces techniques de calcul.
En Italie les associations comme Federcongressi soutiennent la nécessité d'une telle étude qui reprendrait une méthodologie reconnue au niveau international et permettrait ainsi d'obtenir des données comparables entre principaux marchés. Les principaux freins restent le coût et le temps nécessaire à une telle étude. En revanche, au Royaume Uni, en Allemagne et en France ces études sont en cours de réalisation.
Début 2013 le responsable politique du Partito Democratico, Armando Cirillo, reconnaissait lui aussi l'importante valeur ajoutée du tourisme d'affaires et préconisait une « étroite collaboration avec les organisations d'entrepreneurs pour revoir et relancer le projet de Convention Bureau national, pour obtenir un instrument capable de valoriser la potentialité du secteur ».
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