Tourisme d'affaires et développement durable

17 décembre 2012

L'assemblée générale des Nations Unies a proclamé l'année 2012 « année internationale de l'énergie durable » avec pour principal objectif celui de réfléchir et agir pour la préservation de l'environnement.
Dans le secteur du tourisme d'affaires les professionnels sont également plus attentifs à réduire leurs consommations d'énergies et émissions de CO2. Tout cela constitue un défi considérable pour ce secteur de consommation éphémère où l'on gaspille encore trop souvent.

L'enquête de Cisalpina Research indique que 66% des entreprises italiennes ne font rien pour rendre leurs voyages d'affaires plus respectueux de l'environnement. Plusieurs raisons sont alors évoquées : raisons économiques (24%), difficultés de trouver des fournisseurs spécialisés (18%), ou encore d'accéder aux informations techniques et législatives permettant d'adapter l'organisation d'événements professionnels.


En somme ce sont les informations et les interlocuteurs nécessaires à cette orientation « verte » qui font défaut aux entreprises. Les politiques d'achats ne sont pas guidées par des lignes directrices éco-responsables. C'est pour cette raison qu'a été créé B2Green, regroupement d'entreprises qui oeuvrent pour l'organisation et la production d' « événements durables ». L'objectif étant d'offrir aux entreprises leurs services pour la planification et la réalisation de leurs déplacements et rencontres professionnelles.
On retrouve entre autre au sein de ce regroupement 5Media (agence de communication), BBA-Architetti & Partners (qui propose des conseils pour l'aménagement des espaces), EcoWorldHotel (chaîne hôtelière), La Tarantola (eco ristorazione)...

Cependant le secteur de l'hôtellerie italienne n'est pas si mal logé puisqu'il se place en seconde position européenne (juste après la France) en termes de mesures prises pour la préservation de l'environnement. Le rapport présenté par TripAdvisor (TripAdvisor Industry Index) révèle en effet que ce sont 4 hôtels sur 5 qui choisissent de limiter leur impact sur l'environnement, même si à l'origine de ces choix on ne retrouve pas toujours une démarche de conscience écologique. 72% ont fait ces choix pour réduire leurs coûts et 26% pour s'adapter aux nouvelles normes.

Il existe en outre une norme internationale appelée ISO 20-121 définissant des critères en matière de respect de l'environnement, qui, lorsqu'ils sont respectés donnent droit à l'obtention d'une certification : vrai atout pour la communication de l'entreprise.

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